Mystères entre les grottes : L'Épopée des Patates Fondantes

Prologue – Les 4 fantastiques de la fondue

Il était une fois quatre aventuriers courageux (ou inconscients) qui décidèrent de plonger dans les entrailles de la Terre pour une noble mission : faire une fondue savoyarde au kilomètre vertical.

Au casting :

• Le Président : chef de meute, porteur de boussole approximative.

• Junior : rookie du groupe, sceptique de nature, survivant de la banane écrasée.

• Monsieur Caillou : un roc, littéralement.

• Ma pomme : narrateur semi-fiable et grand prêtre du fromage fondu.

L’heure du départ... à peu près

Prévu à 7h30. Parti à 7h45. Parce Junior s'est pas réveillé ,

Objectif : relier "Les Deux Gardes" à "Les Fleurs Blanches". Temps estimé : 10h.
Notre plan : "Facile, on fait ça en 2 jours. Comme ça on a le temps de faire mariner les patates dans le noir."
(Spoiler : 2 jours, c’était à peine suffisant pour retrouver la sortie.)

Le menu qui fond tout seul

Chef Ma Pomme prépare le dîner :

• 1 kg de patates

• 1 kg de fromages divers et coulants

• Un dessert : bananes + chocolat + un peu (beaucoup) de rhum.

Bref, une raclette de Hobbit en milieu hostile.
On aurait pu faire simple. On a préféré faire fondue au fond du trou.

L’exploration commence (et la confusion aussi)

Entrée dans la grotte à 11h. Descente étroite. Très étroite.
Mention spéciale à la sensation des cailloux sur les côtes : "C’est comme un massage thaï, mais avec des rochers."

Pause déjeuner : les bananes ont subi une compression géologique.
On tente une recette : purée banane-chocolat façon gloubi-boulga, flambée au rhum de contrebande.
Junior fait une tête. Puis goûte. Puis en redemande. Addiction enclenchée.

Orientation : l’art de tourner en rond

À chaque croisement, le Président sort sa boussole.
Elle indique le sud. Toujours.
Même quand on fait demi-tour.
Conclusion : soit la grotte est sur un aimant géant, soit la boussole vient de Wish.

On atteint la Salle du Temple, magnifique cathédrale souterraine…
Mais au lieu de continuer, David (le cerveau du jour) revient en mode :

"Bon... mauvaise nouvelle : on n’a aucune idée d’où on est. Repli stratégique."

Bivouac à Fondcombe-les-cailloux

On s’installe dans un coin sec, nommé affectueusement La Cuisine de Fondcombe.
Ambiance : camping sauvage dans un frigo.

Le moment fatidique arrive : LA FONDUE.
Sauf que… les patates glissent du réchaud, font flamber une couverture de survie, et manquent de nous transformer en marshmallows humains.
On stoppa de suite la flamme et sauva les patates.

Nuit en mode burrito glacé

Mission : se changer sans recouvrir tout de boue. Échec.
Les pieds ? Congelés. Même les chaussettes en laine pleurent.
Pas d’heure, pas de repères. Juste le doux chant du sac qui fuit et du sol qui pique.

Réveil et opération "Fuyons"

7h05. Vincent est réveillé depuis longtemps. Attente polie.
On replie tout et décrète : on remonte avant de finir en statue de sel.

Consigne : rester groupés. Mais chacun avance comme un épisode différent d'une série Netflix.

Sortie — version "course vers la lumière"

Junior a faim, froid et marre. Il vise la sortie comme Moïse la mer Rouge.
Monsieur Caillou redevient mulet, porte mon sac, mon honneur, et probablement ma dignité.

Après des rampings, des puits, et quelques jurons...
LA SORTIE. L’AIR LIBRE.

"LIBÉRÉÉÉÉÉÉÉ ! DÉLIVRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !"

Enfin, ils émergèrent. Le ciel les accueillit.
Le soleil les caressa.
Et le Président déclara :

"Bon… on a tourné en rond. Mais avec panache."

Épilogue – La Légende de la Fondue Égarée

On raconte encore, dans les tavernes du Vercors,
que quatre êtres courageux descendirent pour faire du fromage…
et faillirent devenir des fondues eux-mêmes.

Mais ils revinrent Sales. Fatigués. Fiers.

Et surtout… avec une recette de gloubi-boulga au rhum que personne n’oubliera jamais.

• On se perd,

• On mange du fromage,

• On flambe un coin,

• Et on revient avec des souvenirs croustillants, fumés… et légèrement râpés.